Selon une étude scientifiques, de fortes doses de fer pourraient être utilisées pour tuer les cellules cancéreuses de la prostate résistantes aux traitements conventionnels.
De nombreux traitements contre les cancers existent. Ils fonctionnent généralement au début, puis certains types de cancers développent une résistance après 18 à 24 mois de traitement, ce qui limite considérablement les options disponibles pour les patients.
Cependant, l’équipe dirigée par le Dr Chunhong Yan du Medical College of Georgia espère prouver que le fer pour être utilisé pour lutter contre cette maladie tenace. Ils appellent ce processus « ferroptose », tiré du mot latin “ferro” pour le fer et le mot « optose » pour la mort cellulaire.
Le fer est important pour les globules rouges qui transportent l’oxygène dans le corps, mais attention aux grandes quantités qui peuvent être mortelles pour les cellules.
Le fer produit beaucoup de radicaux libres toxiques, ou espèces réactives à l’oxygène (ROS) qui endommagent le composant gras de la membrane cellulaire.
Les lipides, ou graisses, sont importantes pour le stockage de l’énergie et pour la signalisation cellulaire interne. Les radicaux libres leur font perdre leur flexibilité et leur efficacité jusqu’à ce que la cellule meurt, bien que sa raison exacte ne soit pas connue.
Les cellules cancéreuses de la prostate sont exceptionnellement résistantes à cette destruction car leurs lipides sont déjà altérées pour disposer de l’énergie dont elles ont besoin pour se développer et se propager.
Mais l’équipe du Dr Yan a découvert un gène appelé ATF3 qui abaisse le seuil de stress des cellules cancéreuses de la prostate et les rendre plus vulnérables à un nouveau composé de fer appelé JKE-1674 qui induit la ferroptose.
« Lorsque la cellule absorbe du fer, elle passe par différents processus, qui génèrent beaucoup de ROS », a déclaré le Dr Yan. « Ce que nous essayons de faire, c’est de profiter de cet effet secondaire pour traiter le cancer de la prostate. »
Grâce à une subvention de 1,1 million de dollars du département américain de la Défense, son équipe a également découvert que la combinaison d’un médicament de chimiothérapie avec l’un des mécanismes naturels du corps peut également aider à tuer les cellules cancéreuses de la prostate.
Le médicament s’appelle bortézomib et il aide à activer le gène ATF3 tandis que le composé JKE-1674 inhibe un processus appelé glutathion peroxydase 4, qui sépare le fer et les radicaux libres et permet aux cellules de se réparer.
Le Dr Yan a déclaré que les essais cliniques ont montré que le bortézomib n’est pas très efficace pour traiter le cancer de la prostate à lui seul, mais que lorsqu’il est combiné avec le JKE-1674, il devient une arme puissante.
Les prochaines étapes consistent à mener des expériences sur des souris et à voir si le cancer avancé de la prostate peut être neutralisé à l’aide de la ferroptose.
Les scientifiques ont mis au point une souris génétiquement modifiée qui produit plus d’ATF3 et ils veulent voir si cela rend également les cellules cancéreuses de la prostate plus vulnérables à la ferroptose. Le Dr Yan souhaite développer une thérapie qui pourrait passer rapidement du laboratoire à un essai clinique et aider à combattre l’une des formes de cancer les plus courantes chez les hommes à travers le monde.
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