Fin décembre 2022, les États-Unis ont franchi un premier pas important vers la protection des animaux : désormais, il ne sera plus obligatoire de faire tester un médicament sur un animal avant de le mettre sur le marché. Une première mondiale.
Un changement de mentalité aux Etats-Unis
C’est un enjeu de lutte des défenseurs de la cause animale depuis maintenant des décennies. Alors que l’Union Européenne a proscrit la vente de cosmétiques testés sur les animaux depuis 2021, il est encore interdit, presque partout dans le monde, de mettre un médicament sur le marché sans qu’il n’ait été testé sur un animal au préalable. Les États-Unis ont néanmoins décidé de changer la donne et, depuis le 29 décembre 2022, le pays autorise les laboratoires pharmaceutiques à ne plus passer par cette étape.
Un choix politique de Joe Biden
Signal fort pour la défense des animaux à l’échelle mondiale : Joe Biden, président des États-Unis, a signé une loi supprimant l’obligation de tester l’efficacité et l’innocuité d’une molécule sur des animaux avant de lancer les essais cliniques chez l’Homme. Cette règle, en vigueur depuis 1938, était un des chevaux de bataille des associations de protection des animaux. S’il “ne s’agit pas d’interdire le recours à l’expérimentation animale”, comme le rappelle au Figaro Ivan Balansard, président de l’association Gircor, il s’agit néanmoins d’un signal fort pour l’industrie pharmaceutique.
Une réforme plus globale sur les médicaments
L’agence américaine donnera ainsi son feu vert aux médicaments au cas à cas. La phase de tests sur les animaux pourra donc être évitée si le laboratoire pharmaceutique parvient à démontrer le niveau de sécurité du médicament avec des méthodes alternatives.
Cette mesure sera accompagnée d’un budget de cinq millions de dollars visant à promouvoir le développement de nouveaux outils pour contrôler la toxicité des médicaments. De nombreuses alternatives existent déjà et sont de plus en plus utilisées par les scientifiques : c’est le cas des organoïdes, reproduction d’organes obtenues in vitro à partir de cellules souches, et des organes sur puces, qui permettent, en complément, de simuler une fonction physiologique.
S’il n’est pour l’instant pas possible de renoncer entièrement aux tests sur les animaux, notamment pour évaluer la toxicité chronique et générale d’une molécule pour l’organisme, le but est de les réduire au maximum. C’est notamment ce que prescrit la règle des 3R, fondement de la démarche éthique appliquée à l’expérimentation animale, adoptée par la Commission européenne en 2021.
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